Salle d’art contemporain du musée d’art et d’archéologie

Samedi 23 mars à 18 h

Qui ne garde pas, dans sa mémoire, quelques vers de La Fontaine appris sur les bancs de l’école : “Un tient vaut mieux que deux tu l’auras”, “Rien ne sert de courir, il faut partir à point”, “Aide-toi, le ciel t’aidera”, “Deux sûreté valent mieux qu’une”… et autres sentences plus ou moins bien comprises par notre jeune cerveau. Mais les fables de La Fontaine méritent bien mieux que la simple récitation enfantine. Le Conservatoire de Paris et la Comédie Française en firent une de leurs épreuves éliminatoires pour recruter leurs futurs comédiens : c’est dire leur richesse de jeu ! Car, si La Fontaine n’a pas inventé le sujet de la plupart de ses fables, puisant allègrement chez les poètes antiques comme Ésope, Tite-Live, Horace, Phèdre et bien d’autres, il leur a véritablement donné leurs lettres de noblesse, en les sortant de leur genre dit mineur.

Autour de trois thèmes principaux, de la « vanité », du « pouvoir » et du « mariage », ce spectacle explore cette œuvre si riche en l’associant avec la musique pour théorbe du siècle de Louis XIV ainsi que des chansons du XVIIIe siècle appelées “Vaudevilles” qui paraphrasent les fables de La Fontaine. Il sera joué dans la prononciation du français du XVIIe et en respectant les règles de déclamation et de gestuelle propres au théâtre de cette époque.

Les interprètes

Thierry Péteau, déclamation et chant

Ronaldo Lopes, théorbe